La petite perle des îles de la Société
Moorea est une île paradisiaque qui appartient à la Polynésie française. Ceux qui naviguent à bord de leur propre bateau y découvriront des baies au charme intime.
Une semi-éternité de 13 ans me sépare de cet instant magique, alors que j’avais jeté l’ancre dans une eau turquoise près de la baie d’Opunohu à bord du sloop Vagabond II. C’était un moment unique, une nuit tropicale claire, illuminée par une pleine lune scintillante. Quasiment sans un bruit, je ramais à bord de mon canot pneumatique sur la surface de l’eau miroitante de la lagune. L’intense clair de lune illuminait suffisamment les coraux pour que je les voie filer juste sous mes rames. Cette nuit inoubliable m’a une fois de plus montré à quel point naviguer sur les océans et se faire subir de nombreuses privations en valait la peine.
Aujourd’hui, je suis assis dans le cockpit de mon Vagabond VI, lui aussi un yacht en acier de 32 pieds de long. Et, une fois encore, je m’émerveille devant la pleine lune. Nous avons jeté l’ancre il y a quelques jours presque au même endroit qu’à l’époque, à l’entrée de la baie d’Opunohu au nord de l’île de Moorea. Cette petite perle de l’archipel de la Société est et reste pour la plupart des navigateurs la quintessence de l’île parfaite des mers du Sud. Les formations rocheuses étranges et déchiquetées du paysage montagneux «primitif» sont à couper le souffle et d’une beauté intemporelle. Elles se dressent majestueusement sur les fondations volcaniques de cette île tropicale. Les lagunes bleu turquoise sont protégées par de longs récifs coralliens. Vue depuis Tahiti, qui se situe juste à côté, la silhouette de Moorea se montre sous un côté particulièrement attrayant à l’heure du coucher du soleil, alors qu’elle apparaît à contre-jour de l’astre qui s’endort. La fantaisie des navigateurs en solitaire ne connaît ici pasde limites et suggère l’image artistique et érotique d’une vahiné (terme polynésien désignant une femme) dénudée et couchée à l’horizon. D’autres marins décrivent la vue de Moorea simplement comme étant la plus belle chose que Tahiti a à offrir. Après tout, elle est la petite sœur de la fameuse île des mers du Sud et se situe à portée de vue de celle-ci.
Aujourd’hui, je suis assis dans le cockpit de mon Vagabond VI, lui aussi un yacht en acier de 32 pieds de long. Et, une fois encore, je m’émerveille devant la pleine lune. Nous avons jeté l’ancre il y a quelques jours presque au même endroit qu’à l’époque, à l’entrée de la baie d’Opunohu au nord de l’île de Moorea. Cette petite perle de l’archipel de la Société est et reste pour la plupart des navigateurs la quintessence de l’île parfaite des mers du Sud. Les formations rocheuses étranges et déchiquetées du paysage montagneux «primitif» sont à couper le souffle et d’une beauté intemporelle. Elles se dressent majestueusement sur les fondations volcaniques de cette île tropicale. Les lagunes bleu turquoise sont protégées par de longs récifs coralliens. Vue depuis Tahiti, qui se situe juste à côté, la silhouette de Moorea se montre sous un côté particulièrement attrayant à l’heure du coucher du soleil, alors qu’elle apparaît à contre-jour de l’astre qui s’endort. La fantaisie des navigateurs en solitaire ne connaît ici pasde limites et suggère l’image artistique et érotique d’une vahiné (terme polynésien désignant une femme) dénudée et couchée à l’horizon. D’autres marins décrivent la vue de Moorea simplement comme étant la plus belle chose que Tahiti a à offrir. Après tout, elle est la petite sœur de la fameuse île des mers du Sud et se situe à portée de vue de celle-ci.