Naviguer pour la protection des mers

En collaboration avec sa camarade de classe Emma Jonsson, Basile Wohlers a imaginé un travail de maturité très particulier: les deux bacheliers genevois ont pour objectif de collecter des fonds afin de soutenir un projet de conservation marine de la Fondation Prince Albert II de Monaco. Pour ce faire, ils ont besoin de l’aide du plus grand nombre possible d’amateurs de sports nautiques.

Le concept est simple et le défi peut être relevé depuis ­n’importe quel lac ou mer du monde: dans le cadre d’un événement qui se déroulera le week-end du 21 et 22 août 2021, les participants doivent parcourir à la voile le plus de milles marins ­possible en 48 heures, lesquels seront convertis en somme d’argent grâce à l’aide de parrains et marraines qu’ils auront trouvés en amont. Afin de pouvoir comptabiliser correctement la distance ­parcourue, il leur suffit de télécharger l’application de tracking «Racemap» via le lien disponible sur le site internet ­www.sailingfurther.org. Les inscriptions sont déjà ouvertes, et les deux bacheliers passionnés de voile se réjouissent de compter sur le plus grand nombre de participants possible. L’argent sera reversé à la branche suisse de la Fondation Prince Albert II de Monaco et à son projet, qui vise à promouvoir la protection du sanctuaire Pelagos. Ce sanctuaire pour cétacés est situé entre la Sardaigne, les côtes de la Ligurie, de la Toscane ainsi que de celles de Monaco et de la Côte d’Azur. «Notre défi peut être ­relevé depuis n’importe où dans le monde. L’inscription ne dure que trente secondes», se réjouit Basile Wohlers. Navigateurs de la relève, les deux jeunes Genevois passent beaucoup de temps sur l’eau et sont les témoins directs de ce qui arrive aux océans, raison pour laquelle ils ont eu l’idée de ce travail de maturité. «Cela a déclenché en nous la volonté de faire quelque chose pour les océans et les animaux qui y vivent», explique Emma Jonsson. Et après avoir regardé le film désormais mondialement connu «Seaspiracy» sur Netflix, ils se sont sentis enhardis dans leur cause. «Il est essentiel de s’engager pour la protection des mers», s’accordent à dire les deux bacheliers.