Un bon conseil est essentiel

À partir de janvier 2020, une nouvelle restriction concernant l’utilisation de biocides est entrée en vigueur afin de préserver l’environnement et la santé, limitant ainsi les travaux d’antifouling réalisés par les particuliers eux-mêmes.

Les modifications apportées à l’«Ordonnance du 18 mai 2005 concernant la mise sur le marché et l’utilisation des produits ­biocides (Ordonnance sur les produits biocides, OPBio)» de la Confédération sont entrées en vigueur en janvier 2020. Ces ­corrections concernent essentiellement la «liste de l’Union des substances actives approuvées». Étant donné que la plupart des antifoulings contiennent des biocides, les propriétaires de ­bateaux se retrouvent inévitablement concernés par ces modifications qui restreignent ainsi l’usage de peintures de ce type.
Parallèlement à l’extension de la liste de l’Union des substances actives approuvées, les autorités suisses compétentes ont renforcé ces dernières années la «réglementation en ­matière de transport des marchandises dangereuses». À partir de 2020, les antifoulings contenant des biocides ne pourront ainsi être vendus aux particuliers que dans des cas exceptionnels. Les chantiers navals qui ont suivi une formation accélérée correspondante auprès de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) constituent les principaux acheteurs. «Si les propriétaires de bateaux appliquent eux-mêmes de l’antifouling, le plus grand danger pour l’environnement est que le pot de peinture se renverse accidentellement. La poussière engendrée par le ponçage avant d’appliquer l’antifouling peut également être ­nocive», explique Thomas Brunartt de VC-Vertriebs AG. Pour cette ­raison, les travaux d’antifouling doivent être effectués dans un endroit protégé par une installation ad hoc, et des vêtements de protection sont en outre obligatoires. Très peu de particuliers présentent donc les conditions préalables nécessaires afin d’effectuer eux-mêmes ce travail.